J’ai l’impression d’être dans un tunnel depuis des mois. Chaque jour, je me lève, et développe Lea. Il y a tellement à dire mais tellement peu de temps pour le faire.
Épisode 5 : une machine va commencer à s'améliorer toute seule
Dans quelques heures, une machine va commencer à s’améliorer toute seule.
Pas un robot. Pas une IA générale.
Mais un système qui devine, filtre, apprend, sans qu’on lui dise comment faire.
Depuis des semaines, je construis une IA capable d’alimenter automatiquement les créateurs LinkedIn en idées de posts.
Zéro configuration. Zéro prompt.
Juste en analysant leur profil LinkedIn.
L’idée : transformer un simple profil en moteur de curation.
Concrètement, j’ai démarré avec une base de 40 000 flux RSS.
Je les ai vectorisés, classifiés, modélisés.
Résultat :
Quand je lui montre un profil, Lea sélectionne automatiquement 20 à 40 sources ultra ciblées sur ses sujets de prédilection.
Mais il manquait un truc.
Comment filtrer, dans ces flux, les contenus vraiment intéressants pour l’utilisateur ?
J’ai passé le weekend à tourner autour du problème.
Et hier soir, à 23h47, l’idée a percuté.
Le genre d’épiphanie que tu sens dans le corps.
J’ai sauté sur le clavier et j’ai codé comme un possédé.
Ce que j’ai construit, c’est un système vivant.
Un algo qui apprend de chaque utilisateur.
Plus il tourne, plus il devient intelligent.
Et surtout, ses coûts n’explosent pas avec le volume.
(Oui, on est probablement en O(log n), pour les curieux)
Dans quelques heures, cette partie de Lea tournera en autonomie sur mon serveur.
Et c’est peut-être la première brique d’un futur où la création de contenu ne commence plus devant un écran vide…
…mais avec une idée déjà sur la ligne de départ.
Épisode 6 : Aujourd’hui, Lea a découvert YouTube.
Enfin… je lui ai branché une base de données contenant un million de chaînes récentes.
Et son comportement a changé.
Elle a commencé à explorer.
À indexer. Classer. Filtrer.
Comme si elle comprenait ce qu’elle faisait.
Mais intégrer YouTube n’était pas une évidence.
Parce que derrière chaque vidéo, il y a un serveur.
Et derrière chaque serveur, il y a un risque de saturation.
J’ai découvert ça en me faisant temporairement blacklister par un DNS et bloqué par OpenAI.
J’ai passé la matinée à faire… de la plomberie.
Le backend, c’est ça en vrai.
Pas des modèles qui brillent.
Des tuyaux. Des flux. Des pressions à gérer.
Imagine une ville sous terre.
Chaque tuyau avec ses limites de débit.
Certains explosent à 20 litres par seconde, d’autres supportent des torrents.
Ton job : agencer cette jungle pour que tout coule.
Sans débordement. Sans goulots d’étranglement.
Aujourd’hui, j’ai branché YouTube à Lea sans faire sauter les canalisations.
Et ce n’est pas juste une nouvelle feature.
C’est un pas de plus vers une IA qui comprend les formats.
Un texte, une vidéo, une tendance… peu importe la forme.
Demain, Lea ne se contentera plus de lire.
Elle regardera. Écoutera. Apprendra.
Et vous soufflera les idées avant même que vous les cherchiez.
La création de contenu ne commence plus devant un écran vide.
Elle commence dans un cerveau qui écoute en continu.
Épisode 7 : 20k€ pour conquérir le monde
Nous avons sorti les voiles et commencé à alimenter le moteur de ce bateau avec du cash. C’est toujours du bootstrap, mais nous sommes obligés de mettre du carburant dans la machine.
La concurrence fait rage : chaque jour, une nouvelle app d’automatisation sort pour rafler le marché.
Ils ont des moyens, et nous, nous ne pouvons pas nous permettre de sortir une demi-app dans ces conditions.
Et le père Noël n’existe pas. Pour avoir un résultat, il faut du temps ou de l’argent — souvent les deux — et rien n’est garanti.
Avec actuellement 3,5k€ d’employés par mois pour le développement de Lea, nous comptons bien passer à la vitesse supérieure.
Cela peut te paraître peu, mais dis-toi que c’est notre argent perso. Nous n’avons pas fait de levée. Donc pour nous, c’est significatif. Et évidemment, nous ne nous payons pas.
D’après nos estimations, nous allons dépenser 10k€ pour construire le produit et 10k€ en marketing pour le lancement.
Ça peut te paraître peu, et tu as raison. Pour comparaison, si une boîte avait dû me payer pour développer le SaaS que je construis, je pense que ça lui aurait coûté entre 100k et 150k sans compter le marketing. Payé à la française (c’est-à-dire relativement peu par rapport aux standards mondiaux).
Ça peut te paraître peu pour conquérir le monde, mais l’argent et le temps + le désir sont des ressources presque interchangeables.
Le monde ? Oui, le monde. Nous allons nous aventurer dans le marché le plus féroce du monde : le lancement sera aux US.
Un Français et un Franco-espagnol (Fred, mon co-fondateur) parti à la conquête des US.
Quelques k€ en poche et une énorme envie d’en découdre.
C’est un marché plus mature, où les gens ont l’habitude de prendre plus de risques sur les nouveaux produits.
Et je sais que le produit sera bon et que les gens resteront une fois qu’ils y auront goûté.
Il faut prendre des risques, car le père Noël n’existe pas.
Épisode 8 : La démo qui tue
Ce que je vais te montrer va te retourner le cerveau.
Ce n’est pas un outil.
C’est un copilote.
Et ce n’est même pas la version finale.
C’est juste mon interface de test interne.
Mais les résultats sont déjà plus qualitatifs que tout ce que j’ai pu voir sur le marché.
• Il génère des idées sur-mesure.
• Il écrit des posts adaptés à ton style, ton audience, tes objectifs.
• Il commente à ta place. Et bien mieux que toi.
Le tout sans AUCUN paramétrage.
Oui, tu as bien lu.
Tu n’as rien à configurer.
Lea comprend ton profil. Et agit en conséquence.
Pour les agences et créateurs LinkedIn, c’est un avantage injuste.
Et ce n’est que le début.
Si tu veux être parmi les premiers à y accéder : https://zengrowth.app/meet-lea
Le travail disparaîtra par l’automatisation.
À bientôt,
Paul.